Mots des Présidents
Catherine PASTOR
-- Présidente de l'AMPA --
Sensibilisée par la maladie d’Alzheimer dans ma famille, j’ai compris le désarroi qu’elle occasionne dans nos vies. Avec l’AMPA, j’ai souhaité me mobiliser pour cette cause.Mon premier souhait était de mieux comprendre la maladie en aidant et en soutenant les scientifiques du monde entier. Grâce à l’AMPA, plusieurs congrès médicaux de renommée internationale se sont tenus à Monaco et ont permis de lancer des voies de recherche prometteuses.
Mon deuxième souhait était de sensibiliser le grand public afin que chaque monégasque se sente concerné et solidaire. Depuis 2009, la Journée Mondiale Alzheimer est célébrée en Principauté chaque 21 septembre.
Mon troisième souhait était d’apporter de l’aide et du soutien aux familles si souvent démunies et désarmées. L’AMPA leur délivre des conseils et des informations utiles et finance des projets concrets, tels que la création de nouvelles structures pour améliorer la qualité de vie des personnes malades.
Aujourd’hui, j’ai l’ambition de poursuivre et d’amplifier mon action en aidant les pays du pourtour méditerranéen. Face à l’ampleur que va représenter la maladie d’Alzheimer dans ces pays, il est urgent de les encourager dès à présent à se mobiliser pour faire de ce défi une priorité de santé publique.
Professeur Alain PESCE
-- Vice-Président de l'AMPA --
Le fil conducteur du projet médical que j’ai l’honneur de coordonner en tant que chef de service au Centre Hospitalier Princesse Grace de Monaco est basé sur le « Prendre soin ». Cela ne s’applique-t-il pas particulièrement à des personnes souvent anxieuses, fragilisées par la perte de repères, et pourtant toujours sensibles à une approche empathique ?
Afin de mettre en place ce projet, la filière de soins des personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer bénéficie à Monaco d’un Centre de gérontologie Clinique de grande qualité : Le Centre Rainier III.
Pourquoi une implication forte dans cette maladie, et une association ? Certainement la volonté de se trouver au sein d’actions concrètes sur un front où l’on a besoin de nous.
Ce fut le cas, à titre personnel, pendant de nombreuses années, auprès de malades atteints par la leucémie ou plus tard par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH). On ne peut aujourd’hui passer à côté de l’enjeu médical, social, éthique représenté par les conséquences de la maladie d’Alzheimer.
Avec l’AMPA, près des patients et de leurs familles, nous participons à un mouvement où l’intérêt pour la recherche clinique et fondamentale ne fera pas oublier le projet de vie.